L’énergie utilisée par les ménages n’est aujourd’hui qu’à 10% d’origine renouvelable, alors que les habitations représentent toujours 30% de la consommation totale d’énergie en France. Ces chiffres s’améliorent chaque année, mais trop lentement, c’est pourquoi les travaux de rénovation de l’habitat, notamment le changement des fenêtres, bénéficient de dispositifs particulièrement incitatifs pour les particuliers, à condition que ces travaux permettent d’améliorer de façon concrète l’isolation des logements.
La TVA à 5,5%
C’est le dispositif le plus connu car, n’étant soumis à aucune condition de revenus, il bénéficie au plus grand nombre : certains travaux, dont le changement de portes et fenêtres, sont assujettis à un taux de TVA réduit, 5,5% au lieu de 20%. Il faut préciser que ce taux réduit concerne à la fois les produits et les travaux associés. Il est pour cela nécessaire que les produits concernés remplissent les conditions de performance thermique nécessaires, qu’ils soient fournis et posés par un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), que les locaux soient à usage d’habitation et qu’ils aient été bâtis depuis plus de deux ans. Les travaux de construction en neuf et les produits installés par vos soins sont ainsi soumis à un taux de TVA plein, soit 20%. Poser ses fenêtres soi-même coûte donc généralement plus cher que de les faire installer par des professionnels, sans offrir aucune garantie dans le temps. Chez Gofenêtres, toutes nos fenêtres et toutes nos portes d’entrée sont éligibles à la TVA réduite et toutes nos équipes de pose sont certifiées RGE.
Les certificats d'économie dénergie
En 2005 ont été créés les certificats d’économie d’énergie, un levier assez innovant destiné à faire financer indirectement les travaux de rénovation énergétique par les grands groupes, émetteurs importants de gaz à effet de serre. Ces entreprises peuvent diminuer le poids de la fiscalité écologique sur leur activité en démontrant qu’elles ont fait réaliser des économies d’énergies importantes : il leur faut pour cela réaliser elles-mêmes des économies d’énergie ou récolter des certificats engendrés par les travaux de rénovation chez les particuliers, en rachetant vos factures de travaux. Ces primes, qui concernent aussi bien les résidences principales que les secondaires, peuvent rembourser jusqu’à la totalité du coût des travaux, le montant variant selon le département de résidence, le type de travaux et vos revenus. Là encore, il est indispensable que les travaux soient réalisés par des professionnels qualifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Plus d’informations sur le site gouvernemental Rénovation Info service.
L'éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ)
Pour financer leurs travaux d’isolation, les propriétaires peuvent solliciter auprès de leur banque un prêt d’un montant allant jusqu’à 30 000 €, d’une durée de remboursement maximale de 10 ans, sans intérêt et sans condition de ressources. Pour bénéficier de l’éco-prêt, il leur faut soit mettre en œuvre un bouquet de travaux (associer la pose de fenêtres et l’isolation du toit par exemple, ou la pose d’une porte d’entrée et l’installation d’une pompe à chaleur), soit atteindre un « niveau de performance énergétique global » minimal du logement avec un seul type de travaux (le changement des fenêtres), qui sera validé par un bureau d’études. L’ECO-PTZ est cumulable avec d’autres aides et nécessite que la fourniture et la pose soient effectuées par des professionnels certifiés RGE, comme le sont les équipes GOFENETRES. Plus de renseignements sur le site du Ministère de la Transition écologique et solidaire.
Les aides de l'ANAH
Pour lutter contre la précarité énergétique et accompagner les propriétaires aux revenus modestes à effectuer eux aussi des travaux d’amélioration dans leurs logements, l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah) prévoit deux types de dispositifs cumulables : une aide pouvant couvrir jusqu’à 50% du montant total des travaux, avec un plafond de 10 000 € pour les foyers les plus modestes et une prime Habiter Mieux d’une valeur maximale de 2 000 €, si les travaux permettent de faire baisser la consommation énergétique du logement d’au moins 25%. Il faut savoir que le simple fait de remplacer un simple vitrage par des fenêtres à double vitrage permet de réaliser jusqu’à 15% d’économies d’énergie. Ces aides sont liées à des paliers de revenus et conditionnées au fait que le bâtiment d’habitation ait plus de 15 ans. Enfin, elles peuvent également concerner les syndics de copropriétaires. Plus de renseignements sur le site de l’Anah.
Pour 2020, vous pouvez vous renseigner à propos du crédit impôt fenêtre 2020.